samedi 30 septembre 2006

Les photos : pour bientôt!

Comme je n'ai pas encore un accès permanent à internet, mes photos viendront un peu plus tard. Vous n'avez qu'à surveiller mon blog!

Début de séjour en Belgique

Bonjour à vous!
Voici donc en détails mes péripéties depuis mon départ du Québec. Je ne pense pas poursuivre mon journal autant en détails, mais c’est toujours intéressant de connaître les premières impressions lorsqu’on vit quelque chose de nouveau.

1er au 8 septembre
J'ai donc passé une semaine à Rimouski, une semaine au cours de laquelle j'ai pu compléter les derniers préparatifs à mon voyage et également me reposer.

9 septembre
J'ai quitté Rimouski samedi matin en compagnie de Luc et Johanne pour Montréal. En soirée, je suis allé au party d'adieu de mon amie Geneviève, qui part étudier en maths à Valence (Espagne) pour un an comme moi. Et puis, je suis allé chez mon amie Aimée qui a eu l'amabilité de procurer un endroit où dormir.

10 septembre
Le lendemain, nous sommes partis pour l’aéroport. Première nouvelle, j’apprends que mon vol est retardé d’une heure, ce qui va me squeezer lors de mon transfert à Washington, mais ce n’est pas grave. Je profite de mes derniers moments avec mes amis et ma famille, que je remercie beaucoup d’avoir pris le temps de venir me porter à l’aéroport. J’ai grandement apprécié. Je me suis donc lancé à la recherche de mon vol. Le passage aux douanes américaines s’est très bien passé. Surprenant pour un 10 septembre, vraiment! J’avais l’impression d’un déjà-vu… je me suis donc retrouvé dans l’avion de United sur la piste de décollage. C’est à ce moment, lorsque les moteurs ont commencé à tourner à puissance maximale et que je me suis senti enfoncer dans mon siège que j’ai réalisé que tous ce que planifiais depuis déjà un an était en train de se concrétiser. Le U-turn au-dessus de Montréal m’a permis d’apercevoir mon appartement que je venais de laisser depuis une semaine (salut Youcef !), l’Université de Montréal, le stade, La Ronde. 8h de vol en direction de Copenhague avec un survol des Iles-de-la-Madeleine (en pleine nuit) et du Groenland.

11 septembre
Je suis finalement arrivé à l’aéroport de la capitale danoise, avec une heure de sommeil non-réparateur dans le corps. Première surprise, le monde peuvent fumer dans l’aéroport dans des endroits prévus à cet effet. Arrivée dans l’union européenne nécessite un passage aux douanes. Sur les centaines de personnes dans la file, il semble que je sois la seule qui n’est pas en retard pour son transfert. Il n’y a qu’une machine à rayons X qui fonctionne. C’est long. Je constate que plus de la moitié du monde sont blonds, et que les femmes sont plus souvent qu’autrement blondes platines. Je finis par mettre le pied en sol européen. J’attends 45 minutes pour connaître à quelle porte je dois me rendre pour mon vol vers Bruxelles. J’arrive dans la salle d’attente en avance. Le vol est retardé d’une demi-heure. Et puis finalement on décolle avec une heure de retard. Le pilote s’excuse et nous dit que le retard est dû au fait qu’il manquait d’agents de bord. Bravo! Bref, j’arrive une heure en retard à Bruxelles. Pas grave, je ne suis plus vraiment pressé. Autre surprise! Mes bagages ne se pointent pas le bout du sac. J’avais eu un pressentiment. J’attends donc une demi-heure dans une espace d’agence pour faire une déclaration de perte. La fille m’explique qu’ils sont probablement resté à Washington, et du fait, je me dis qu’une heure pour un transfert de bagages ça n’a pas du être assez. Bref, je traverse les douanes avec le décalage horaire dans le corps. Surprise! J’ai la gueule qui a du descendre jusqu’au plancher. Mes deux amies françaises Armelle et Sonia se tenaient devant moi et se foutaient de ma gueule. Franchement, je crois que je n’ai jamais été aussi surpris de toute ma vie. Quel bonheur d’arriver en terre étrangère et qu’avoir à suivre deux merveilleuses guides. J’ai appelé la proprio et laissé un message sur sa boite vocale en disant que je serai à l’appartement dans une heure et demi. On a pris le train jusqu’à la gare et puis le tram jusqu’à chez nous. Wow! Je suis vraiment en Europe, avec des amies que je n’ai pas vues depuis plus de 1 an et demi. On arrive à mon appart pratiquement en même temps que la fille de la proprio. Je laisse le peu de bagages dans ma chambre. Rencontre mon ami Marc qui étudie en maths à McGill et que j’avais rencontré cet été lors d’une conférence, et aussi deux autres québécoises, Adrienne et Christine. Avec Sonia et Armelle, on est parti à la découverte de Bruxelles. Il fallait que je reste éveiller. Une visite de la Grande Place s’impose. Débile! On passe la journée à se promener au centre-ville et à jaser. Ma première bière belge. Souper au resto. On découvre qu’ici, peu importe dans quel restaurant tu te trouves, il faut toujours payer pour l’eau et ça coûte une fortune. Ça te coûte à moitié moins cher de prendre de la bière et parfois même du vin! J’arrive chez nous le soir, discute avec Marc et puis dodo. Disons que je n’ai pas eu besoin de compter les moutons.

12 septembre
J’avais convenu avec mes amies que mardi matin j’irais à la séance de bienvenue des étudiants étrangers de l’ULB (Université Libre de Bruxelles). Je n’ai rien appris de nouveau. Ça m’a permis de donner les documents nécessaires pour obtenir ma carte étudiante. On a profité de l’après-midi pour aller devant le palais royal. Visiter le parc de Bruxelles. Passer devant le parlement européen et les différentes ambassades. Et se promener, jaser, relaxer, admirer le décor enchanteur de Bruxelles.

13 septembre
On a décidé de louer une voiture pour la journée pour aller voir du pays. Après avoir réussi à sortir de la ville avec les cartes merdiques que l’agence de location nous avait données, on s’est rendu chez IKEA. J’ai pu y acheter une housse pour ma couette et une lampe. On s’est ensuite rendu à Gand. Une magnifique ville dans les Flandres, sortie tout droit de l’époque médiévale. Avec ses canaux, ses cathédrales, ses châteaux, et une quasi-absence de voitures, Gand est tout simplement adorable. Vraiment, nous sommes restés tous les trois charmés par cette ville. Après quelques courses, on a poursuivi notre route vers Bruges. Cette ville est également épatante. Beaucoup plus touristique que Gand. Ayant un p’tit creux, quoi de mieux qu’un cornet de frites couvert d’un tas de mayonnaise pour me remplir la pense. Après quelques calculs du temps restant, on se rend à Ostende sur la côte belge. On descend à la plage et trempons les orteils dans la mer du Nord qui est quand même un peu plus chaud que le fleuve en face de Rimouski. De retour à la voiture, surprise, une belle contravention pour non-paiement de parking. Décidément, y’a pas juste à Montréal qui aime faire chier les touristes. De retour à Bruxelles (le retour a été beaucoup plus difficile que l’allée. On est allé reporter la voiture et manger chez Quick, la version française du McDo.

14 septembre
Je rejoins mes amies à une gare proche du centre-ville. Bonne nouvelle, mes bagages sont enfin arrivées. En fait, ils étaient arrivés depuis hier matin mais on n'avait pas vu le email et ils ne pouvaient pas me rejoindre étant donné que je ne leur avais pas donné de numéro de téléphone. Mais j’étais tout de même très content de savoir que je les recevrais directement chez nous en soirée. On a profité de notre dernière journée ensemble pour revoir quelques trucs à Bruxelles. Le musée du chocolat, la grosse statue de Gaston Lagaffe, la Grande Place, etc. Je suis ensuite allé les porter à la gare, car elles reprenaient le TGV pour Paris. Et j’ai fait connaissance avec madame Pipi. C’est la personne qui fait le ménage des toilettes et qui te charge 0,30 euros pour que tu puisses aller au p’tit coin. Ils sont forts là-dessus ici en Belgique et en Europe aussi je crois. À la suite de toutes ces belles aventures, je suis retourné chez moi. J’ai soupé, relax. Jasé avec Marc et Adrienne. Et attendu impatiemment mes valises qui sont finalement arrivées vers 10h30. Tout était intact. Dodo.

15 septembre
Hey hey! C’est le temps au jamais d’aller virer à l’école et d’essayer de rencontrer les profs. Je dis bien essayer car Marc m’a raconté qu’ils étaient allé voir des profs, certains étaient en vacances jusqu’au début des cours, d’autres n’avaient même pas encore commencé à planifier ce qu’ils allaient enseigner. Bref, j’ai donc fait ma toute première visite du campus de la Plaine, le campus des sciences de l’ULB. J’essaye de rencontrer quelques profs, et fini par seulement en rencontrer deux. Il semble qu’on ne pourra pas avoir plus d’informations avant le début des cours. On décide donc d’aller au campus Solbosh, le campus principal car c’est la journée d’accueil des nouveaux étudiants. Il y a des kiosques d’information partout et du monde réchauffé aussi. On obtient plein d’informations sur ce qui est offert à l’ULB. En soirée, on se rend à un party Erasmus prévu dans un bar. Le chemin pour se rendre est compliqué mais on finit par y arriver et cela me permet de faire des rencontres intéressantes. On est quand même une méchante gang sur place. L’ambiance est cool, la bière est excellente et pas cher. Les gars, si vous voulez une bonne raison de faire des échanges étudiants, dites-vous que dansez sur une piste de danse entourée de 5 belles Suèdoises, ça reste toujours une bonne expérience. Think about it! Je constate aussi que les Espagnols et les Italiens dominent comme nationalité, mais il y a beaucoup d’autres nationalités aussi. Bref, la soirée a été excellente!

16 septembre
Je me suis levé assez tard. J’avais besoin de sommeil. La journée en a été une de relaxation, de placotage. Mais voyez-vous, il fallait bien faire le plein d’énergie parce qu’en soirée on avait prévu se rendre à Namur, la capitale de la Wallonie, la partie francophone de la Belgique. On s’est donc rendu à la Gare centrale pour prendre le train qu’on a manqué. Ce qui nous a donné le temps d’aller casser la croûte près de la Grande Place. Des pitas, pas chers. Et hop dans le train. Full monde parce que tout le monde s’en va faire la fête. On arrive là-bas et retrouvons David, un ami belge de Christine qui entend nous faire visiter le coin. La ville est bloquée partout. Y’a du monde comme pas possible. C’est une ambiance de St-Jean 2. Les filles s’achètent du péquet, un alcool que tout le monde boit ici, super sucré. Et moi je m’achète de la bière vraiment cheap selon les Belges, mais qui reste quand même meilleure que notre Labatt Bleue. On rencontre d’autre monde. On se promène. Jase avec des belges. On a ben du fun. On finit par aller manger de la tartiflette, un repas traditionnel belge consistant à des patates cuites avec du parmesan, de l’ail, d’autres fromages, et de grosses tranches de lard (comme vous pouvez le constater, les Belges se foutent un peu de la teneur en gras de leur repas), mais c’était tellement bon. Et puis, on continue à trinquer. Se ramasse dans un coin avec un DJ qui gratte du techno à côté d’une église de style gothique. Bref, ce genre de situation est comme pas vraiment probable en Amérique. On rencontre d’autres belges ben sympathiques avec qui on jase un bon boute. Et puis on attend à la gare pour prendre le train qui part pour Bruxelles à 4h30 am. Le retour a été horriblement long. Tellement brûlé. On a fini par arriver. Prends la bus septante et un (71) pour la maison. Dodo bien mérité à 6h15 du matin.

17 septembre
Je me suis réveillé à 13h. C’est la première fois que je me lève aussi tard de toute ma vie je pense. On ne sait pas trop quoi faire aujourd’hui. C’est la journée sans voiture et aussi celle du patrimoine, c'est-à-dire que les musées sont gratuits. Adrienne, Marc et moi décidons de nous rendre au centre en plus que les transports en commun sont gratuits. On veut visiter le musée des Beaux-Arts mais on nous apprend que c’est un des seuls musées qui n’est pas gratuit cette journée. On se promène vers le palais de justice. On arrête dans une église du 14e siècle, de style gothique. C’est vraiment trop beau. Les vitraux sont magnifiques. On ressort. Plein de monde qui font du vélo dans les rues. C’est trop cool. Le palais de justice est écoeurant vu de proche. Petit marché de bouffe bio. Et on retourne dans un tram bondé vers l’appart. Et on est raisonnable et allons nous coucher.

18 septembre
Ouf! Début officiel des cours! La journée m’a semblé interminable. Le premier cours m’a tout simplement cassé en deux (mais nous y avons fait une constatation surprenante, ici il y a autant de filles en maths que de gars!!). C’est-à-dire que c’était un cours d’algèbre où je n’avais tout simplement pas les notions requises pour suivre le cours. Après une heure, j’ai profité de la pause pour m’éclipser et essayer de régler des trucs concernant mon horaire et j’ai ainsi été soumis à la bureaucratie belge. Je vous explique. Je voulais trouver un accès à internet. Premièrement, je suis allé voir la secrétaire du département pour lui poser quelques questions. Elle m’a appris qu’il n’y avait premièrement pas de bibliothèque de maths, qu’il en avait seulement une des sciences, et qu’en plus elle se trouvait sur l’autre campus. (Comme je le découvrirai plus tard, la section maths de la biblio correspond à deux mini rangées heureusement remplies de bonnes références. La bibliothèque de maths de l’UdeM est aussi grosse que celle des sciences de l’ULB. N’importe quoi). Je demande donc ensuite à la secrétaire pour avoir accès à internet. Elle me répond que je dois aller voir le monsieur d’accoter. Arrivé à son bureau, le monsieur m’explique que je dois avoir ma carte étudiante, que je n’aurais pas avant jeudi. Il me dit que je peux m’ouvrir un compte aux ordis situés au 3e ou 4e étage. Je descends donc au 3e et ne trouve pas les fameux ordis. Je découvre un local qui ressemble à une association étudiante mais qui n’en est pas une, et rencontre une madame qui m’explique en quoi consiste son truc. Bref, après 10 minutes de blabla inutiles elle se propose de m’aider pour les ordis. Elle appelle un monsieur, qui lui réfère un autre monsieur. Elle appelle le 2e monsieur, qui me donne rendez-vous full tard et qui finalement décide de me recevoir immédiatement. Elle me donne le numéro du local pour que je puisse me rendre. Arrivé sur place, surprise, c’est le même monsieur qu’au début, loin d’être sympathique, qui se rappelle à peine de moi. Il m’a finalement ouvert un compte temporaire en lui promettant que j’aurai ma carte étudiante jeudi. Après, je lui tire les vers du nez pour qu’il m’explique clairement où se situe le local des ordis et c’est son collègue légèrement plus sympathique qui m’explique comment m’y rendre. Bref, 1 heure de perdu pour avoir une foutue connexion à internet! What the hell! Bref, j’ai survécu au reste de la journée malgré tout. Ou presque. Je suis allé aux travaux pratiques d’un cours et le gars n'a jamais voulu me faire un exemple complet. Ici, tu fais tes devoirs dans les périodes alloués et quand tu finis un numéro tu demandes au gars si tu as la bonne réponse. N’importe quoi! En tout cas! Après cela, on est allé à l’épicerie. Ici le fromage est tellement pas cher et tellement bon. Puis, Marc a reçu un appel de Nina, une allemande qui nous invitait chez elle pour un party. On n’a pas pu y résister. Il y avait vraiment plein de monde sur place et ça m’a permis de rencontrer d’autres personnes en échange. La journée s’est bien terminée, ça m’a changé les idées.

19 septembre
La journée a commencé un peu moins durement. On est devenu ben chummy avec le prof d’analyse qui nous a même offert un café! Je suis allé à mon premier cours d’Algèbre 1 qui est mon seul cours de première année et dont le premier cours ne m’a rien appris de nouveau. Ça été une belle p’tite révision facile. Toute la journée, j’ai espéré que Geneviève, mon amie qui s’en va étudier en Espagne, réussisse à nous rejoindre (appeler Marc car je n’ai pas encore de téléphone). Finalement, on a toute une surprise car elle est arrivée directement au pas de la porte. J’étais vraiment content de la voir et comme moi, elle était arriver à Bruxelles sans bagages. On a donc jasé pas mal. En soirée, elle s’est couché étant donné qu’elle était brûlé par le décalage horaire, et moi je suis sorti avec Adrienne, Christine, Mariana et David au Tavernier, un bar étudiant non loin de chez nous. (Ixelles est un quartier étudiant, et il y a plein de bars étudiants à 5 minutes de chez nous). Je me suis acheté une pécheresse (une bière à la pêche) et jasé avec colocs et d’autre monde sur place dont des amis de David. C’est tellement plaisant de rencontrer autant de monde d’autant de pays et de discuter à propos de tout avec une bonne bière belge à la main. Quoi souhaiter de mieux ? Fidèle à mes habitudes, je ne suis pas rentré trop tard à la maison étant donné qu’il y avait des cours le lendemain.

20 septembre
Le réveil plus tardif aujourd’hui m’a fait du bien. Je suis parti déjeuner au centre avec mon amie Geneviève étant donné que j’avais mon avant-midi de libre. On s’est ramassé dans une boulangerie appelée le Pain Quotidien, qui nous a agréablement surpris. La bouffe était bonne, abordable, bio et équitable et en plus non-fumeur, ce qui est rare à Bruxelles. Le meilleur des mondes quoi et je ne me suis pas gêné à référer ce beau petit resto à mes colocs. De retour à l’appartement, je me suis aussitôt dirigé à l’école. Cours de géométrie difficile à suivre. Puis exercices en mathématiques où j’ai rejoins Ariane une matheuse de l’UQÀM. N’ayant pas suivi les cours théoriques, on a emprunté les notes d’un gars et sommes allés faire imprimer le tout dans une imprimerie en dehors du campus car les imprimantes sont absentes sur le campus! La journée s’est terminée avec une bonne Maes sur une terrasse d’un bar pas très loin de chez nous, avec Geneviève, Christine, Adrienne, Gonzalo, Mariana et deux de ses amies. Ben du fun! Le temps passe trop vite et on est retourné à l’appart pour essayer de se coucher tôt, car Geneviève partait le lendemain matin pour Valences.

21 septembre
Geneviève nous a quitté tôt en matinée, bagages sur le dos qu’on lui a remis la veille. La journée a été assez relax. On a réussi moi et Marc à obtenir notre foutue carte étudiante mais on n’a pas eu la chance de la faire plastifier. J’ai reçu aussi un colis de mes amies françaises (Merci encore les filles) contenant un camembert qui empestait le sac mais toutefois délicieux. On a même suivi un cours de niveau 2e maîtrise qui a m’a grande surprise a pratiquement été le cours que j’ai le plus compris jusqu’à maintenant dans ma semaine, grâce au projet de recherche que j’ai fait cet été. C’était également ce soir qu’avait lieu le premier party officiel des Erasmus au club Soho. On est arrivé là-bas à 11h30 avec une file d’attente vraiment trop longue. On a appris qu’il fallait se faire faire une carte de membre en remplissant d’abord un formulaire d’inscription et il prenait une photo de nous! N’importe quoi! C’est quoi cette foutue manie qu’on les Belges à faire des cartes pour n’importe quoi. C’est chiant à la fin! On décide donc de se ramasser une p’tite gang et d’aller boire une bière au bar d’accoter! Et non, le bar est réservé aux habitués! On a donc décidé d’en trouver un autre, pour finalement finir par s’acheter une bière dans un night shop (un dépanneur) et la boire sur un carré de gazon perdu entre deux affiches publicitaires. Mais franchement, la soirée a vraiment été plaisante. Belles discussions relax entre Québécois, Français, Espagnols et Lituaniens.

22 septembre
Dernière journée de ma première semaine à l’ULB. Épuisé. Le besoin de café se fait vite sentir pour suivre le cours de mécanique analytique même si les notions me sont connues. Je réussis à me trouver un trou pour aller faire plastifier ma carte étudiante, qui à ma grande surprise, n’a pris que 2 minutes à faire. Première fois que le système est aussi efficace. En allant dîner, Adrienne me dit que Soho était vraiment poche, et Gonzalo et Christine sont venus confirmer la chose. En fin d’après-midi, on s'arrête dans le magasin Mobistar qui sont supposé nous connecter à Internet, pour apprendre que les démarches n’ont pas encore été entreprises et qu’il faudra patienter deux semaines de plus. Maudite lenteur bureaucratique. En soirée, j’apprends que Mariana déménage à ma grande déception. La fatigue accumulée se fait ressentir. J’ai encore une possibilité de sortir mais décide de reste pour dormir. Bonne décision. Aussitôt la tête posée sur l’oreiller, Morphée m’a assommé d’un coup de poing.

23 septembre
Debout à 8h30, sorti d’un rêve où Montréal était complètement détruit par des explosions de centrales nucléaires! Je suis donc parti avec ma cokoteuse Adrienne (terme inventé par Marc pour définir un colocataire d’un kot, un kot étant une chambre louée en Belgique) faire une heure de jogging. On s’est rendu au centre, passé devant le palais royal et devant le parlement européen pour revenir chez soi. Le reste de la journée s’est passé à manger au repas, et à revoir mes notions de topologie et d’analyse qui était bien loin dans ma mémoire. Si tout va bien, demain je vais m’attaquer à l’algèbre. Il a fait beau en après-midi et Marc et moi sommes allés lire dehors aux abords des étangs d’Ixelles. Puis la soirée s’est bien terminée par de grandes discussions philosophiques avec Pierre, le cinéaste de la maison.

24 septembre
Quoi de mieux qu’un bon p’tit déjeuner à l’Européenne pour commencer la journée. Je suis allé chercher des croissants et des genres de strudels à la boulangerie du coin. Miam! Je suis ensuite parti avec Marc en direction du marché qui a lieu à chaque dimanche à la gare du midi. On a profité des aubaines pour faire le plein de légumes, de fruits, de poisson, de fromage! De retour chez soi, on a décidé d’aller à une brocante qui était supposé être tenu à la Place de Namur, proche du centre. Bref, on ne l’a pas trouvé. On a donc décidé d’aller visiter une magnifique cathédrale proche de la Grande Place. On s’est ensuite décidé à revenir chez nous à la marche en passant par des rues qui nous étaient inconnus jusqu’à aujourd’hui pour finalement tombé par hasard sur le fameux marché aux puces. Marc a pu s’acheter un jeu d’échec et moi Candide de Voltaire qui est une critique de De Maupertuis, un mathématicien que Voltaire haïssait. Toujours en route vers la maison, on s’est arrêté dans une friperie pour acheter des pantalons pour le TD. Le TD c’est une fête qui a lieu tous les jeudis sur le campus et il est préférable d’y aller avec du vieux linge (on s’est acheté des vielles chaussures aussi à la brocante.) La raison est que le monde y va pour boire de la boire et la tradition est qu’il faut boire environ le trois quarts et lancer le reste du verre dans la foule. Donc, nécessairement tu reviens tout trempé. C’est fou comment ils peuvent se permettre de gaspiller de la précieuse bière ici. Bref, mes colocs et moi avons bien l’intention d’aller y participer au moins une fois. On est finalement revenu chez soi. J’ai commencé à me familiariser avec les notions de groupe en algèbre. C’est ce soir qu’avait lieu le party de départ de Mariana qui nous invitait à manger un bon souper espagnol! C’était vraiment bon et tout le monde a mis un peu du sien. Et après le dîner, on a eu de grande discussions par rapport à la politique de nos pays respectifs, soit le Canada, l’Espagne et la Norvège et également sur des enjeux sociaux. J’étais vraiment surpris de voir comment on avait toute le même vision des choses, la même mentalité. Comme quoi qu’il possible de s’entendre malgré une éducation, une culture et une vie différentes.

25 septembre
Ma journée s’est plus ou moins bien passé, mais c’est bien terminé. Les travaux pratiques de mon cours de physique mathématique m’ont vraiment découragé. J’explique. Ariane (la matheuse de l’UQAM) et moi étions en retard dans les séances d’exercices. On a donc décidé de repartir à zéro. Et après 1h30 de travail, le gars qui s’occupe des exercices est venu nous dire qu’il fallait utiliser une autre technique pour résoudre les problèmes même si on avait les bonnes réponses. What the fuck! Et en plus il voulait même pas répondre à nos questions. Et en plus, il ne consultait pratiquement jamais la prof du cours et faisait ses exercices lui-même. On s’était rendu compte que les cours pratiques étaient complètement différents des cours théoriques. Encore une autre frustration. Heureusement, j’en ai ri un bon coup avec Marc et Adrienne à mon retour. Et après le souper, on est parti chez Nina, l’Allemande qui fait des partys Erasmus le lundi et c’était génial. Encore plein de monde, je suis arrivé là-bas et je connaissais plusieurs personnes déjà et j’en ai rencontré des nouvelles. J’ai fait la connaissance d’une belge qui a étudié un an à Montréal et à qui, en disant que j’étais Québécois, je suis devenu automatiquement son ami. C’est drôle, on dirait qu’elle nous vous un culte. J’ai aussi jasé avec 4 Français en médecine sur des questions linguistiques et d’accents du français. Intéressant. Bref, c’est le genre de soirée qu’on voudrait qu’il n’y ait pas de fin.

26 septembre
La journée s’est bien passée! Ça m’a remonté le moral! Mais encore un bug, il risque encore d’avoir des changements à l’horaire, en espérant que tout ça ne scrapera pas mon horaire qui est en fin réglé. En tout cas. Ce soir, c’était le ULB nocturne. Une grande fête sur le campus de Solbosh. Jazz, rock, techno, latino, il y en avait pour tous les goûts. Full de monde aussi. J’ai passé la soirée avec des amis espagnols et un français que j’ai rencontré. Bref, il faut savoir que quand on sort avec des Espagnols, il faut s’attendre que tout soit long, et qu’on arrive en retard tout le monde, mais ô combien sympathiques. J’ai aussi pissé sur une université pour la première fois de ma vie. Et oui, ici tous les gars et même parfois les filles empruntent la toilette du bon Dieu comme dit mon père. Bref, le campus devait être dégueulasse le lendemain. Il devait y avoir une belle odeur de pisse, de bière et de vomie. Une chance que demain c’est congé. Anyway, mes cours sont à l’autre campus. ;o)

27 septembre
Aujourd’hui c’est jour de congé! Je crois que c’est pour faire la promotion des sports à l’ULB. Bref, les Belges sont bons pour trouver de bonnes raisons de prendre des vacances. J’en ai donc profité pour faire de l’étude, relire mes notes et me mettre à jour progressivement. J’avais également un but précis, c’est-à-dire de me trouver un gsm (un cellulaire). Bref, je suis allé dans un magasin qui vend toutes les sortes de téléphones et qui n’est pas un agent d’une compagnie de téléphone. J’ai demandé au vendeur s’il était possible de débloquer mon cell de l’Australie mais il m’a dit que ce n’était pas sur que ça marcherait et que ça prendrait une semaine. Et je lui ai montré le cell que mon amie Armelle m’avait envoyée de la France, et m’a dit qu’il ne pouvait pas le faire non plus. J’ai donc décidé de m’en acheter un, le moins cher possible, à 39 euros. Pas si pire! Et j’ai donc un gsm, le monde va pouvoir me rejoindre et pouvoir planifier des activités avec mes nouveaux amis. En soirée, moi, Marc et des amis espagnols on a joué à un jeu qui s’appelle le psychologue. Et c’était moi le psychologue, et c’est moi qui ai failli virer fou. Bref, on s’est bien amusé! (Le jeu est long à expliquer). Et voilà!

28 septembre
La journée s’est avéré assez ordinaire. Les cours ont bien étés. Je suis revenu de l’école et soupé tranquillement avec mes colocs. La plus part sortait en soirée dans le party erasmus qui a lieu chaque jeudi soir, mais je me suis dit qu’il serait plus sage et d’essayer de faire une bonne nuit de sommeil. Je vais comme ça pouvoir récupérer et reprendre le repos qu’il me manque.

29 septembre
La journée a débuté avec mon cours de mécanique analytique à 8h du matin. Avec un bon café européen pour me booster un peu, je n’ai pas eu de difficultés à passer à travers le cours. Le reste de la journée était constitué de travaux pratiques qui se sont bien passés. Bref, la semaine s’est bien terminée. En soirée, j’étais super mindé pour aller prendre une bière, mais les personnes à qui j’ai envoyé un SMS (message texte) n’était pas disponible et en plus il pleuvait. J’ai aussi appelé Sophie, une belge que j’avais rencontré à Sydney. On s’est arrangé pour aller prendre une bière en début de semaine prochaine, j’ai bien hâte de la revoir. Et puis, je me suis couché à 11h, ce qui ne me fera pas de tard, étant donné que demain soir, je vais à la Nuit Blanche de Bruxelles. Il y a certains musées qui vont être ouverts et gratuits, et il va aussi y avoir des spectacles. Ce qui est cool ici, c’est qu’il y toujours de quoi à faire. La culture est mis sur un piédestal comparativement au Canada et au Québec (même si Montréal est une bonne ville culturelle). Impossible de ne pas savoir quoi faire de son temps ici.

vendredi 8 septembre 2006

Bienvenue!

Bienvenue sur ma page... je ne garantis pas que je serai très très à jour mais je vais faire mon possible pour vous envoyer quelques nouvelles de temps en temps. Du moins pour commencer, j'ai mis sur le blog le journal que j'ai écris au cours du mois de septembre. Cela devrait compenser le peu de emails détaillés que je ne vous ai pas envoyé. Bonne lecture!